livres

aujourd'hui j'ai acheté:

le danseur des solitudes de georges didi-huberman



un livre sur israel galvan

Citation :

" J'ai vu, un jour, dans les Alpujarras, un oiseau immobile dans le ciel. C'était un petit rapace. Son corps, à mieux y regarder, esquissait bien quelques gestes infimes : juste ce qu'il fallait pour demeurer dans le ciel en un point aussi précis qu'intangible. Sans doute était-ce le sitio convenable pour bien guetter sa proie. Mais il lui avait fallu, pour cela même, renoncer à voler vers un but, ne surtout pas " fendre l'air ", tout annuler pour un temps indéfini. C'est parce qu'il s'était placé contre le vent - parce que le milieu, l'air, était lui-même en mouvement - que le corps de l'oiseau pouvait ainsi jouer à suspendre l'ordre normal des choses et à déployer cette immobilité de funambule, cette immobilité virtuose. Voilà exactement, me suis-je dit alors, ce que c'est que danser : faire de son corps une forme déduite, fût-elle immobile, de forces multiples. "
Il ne s'agit, dans ce livre, que de regarder et de décrire philosophiquement, autant que faire se peut, un grand danseur de baile jondo, Israel Galván. Il s'agit de reconnaître dans son art contemporain un art de " naissance de la tragédie ". Il s'agit d'écouter son rythme et de reconnaître dans ses mots - au moins trois d'entre eux : la jondura ou " profondeur ", le rematar ou l'art de " mettre fin " et le templar, intraduisible - de grands concepts esthétiques que notre esthétique ignore encore.

source:http://www.leseditionsdeminuit.eu/f/index.php?sp=liv&livre_id=2335

je vous dirais ce que j'en ai pensé quand je l'aurai fini.

si vous avez d'autres bouquins interressant en rapport avec le "sujet" mettez les à la suite :)

Quelle bonne idée Dsough d’avoir mis ce post ..je pense que çà va bien nous occuper ..

D’abord je découvre cet auteur , il est maître de conférence , philosophe , psychologue et son cheval de bataille c’est l’image , la représentation , le mouvement , le sujet qui regarde et l’objet qui est regardé , etc …..
l’extrait que tu nous livres est amusant car j’aborderai plusieurs fois le thème de l’oiseau dans « la courbe mauve » .. mais pour l’instant je ne sais pas encore où je vais le placer ..cet oiseau

Ce passage est intéressant ..mais l’extrait que tu nous donnes me laisse déjà entre voir peut être une intellectualisation sans fin de l’interprétation de la danse et du mouvement. Cette phrase : « Voilà exactement, me suis-je dit alors, ce que c'est que danser : faire de son corps une forme déduite, fût-elle immobile, de forces multiples. » .. annonce la couleur ..que la danse est une succession de forces qui s’équilibrent .. ?? … bah oui du point de vue de la physique ! bah oui intellectuellement !


Deuxièmement , je n’éprouve rien quand je vois Israel Galvan danser ( nota , je n’ai vu que des extraits sur YOUTUBE) ..par contre beaucoup d’images se créent dans ma petite tête quand je le vois .. mais ces images cérébrales qui se créent ne m’intéressent pas, ne m’évoquent rien de spécial,l’univers qu’il peint ne m’intéresse pas je vois une succession de tableaux comme je verrai des paysages assis dans un train … mais bon il fait allusion à un spectacle « Arena » qui met en lumière la solitude du Toréador au milieu de l’arène et "la naissance de la tragédie" !!!! , un spectacle que je n’ai pas vu donc je ferme ma bouche .. mais là encore c’est vrai qu’Israel joue sur la rupture , le non conformisme, etc…je terminerai encore en disant qu’Israël me fait plus penser à une libellule qu’à un oiseau.. !!

Tu devrais mettre quelques extraits du livre de temps en temps …et pas seulement les passages qui te plaisent …

amenco a écrit:

Ce passage est intéressant ..mais l’extrait que tu nous donnes me laisse déjà entre voir peut être une intellectualisation sans fin de l’interprétation de la danse et du mouvement.

c'est aussi de ça dont j'ai eu (ou j'ai encore) peur. mais après quelques pages quand il parle vraiment d'israel galvan ça commence à être plus concret enfin ça reste à voir je suis au tout début.

amenco a écrit:

Tu devrais mettre quelques extraits du livre de temps en temps …et pas seulement les passages qui te plaisent …

pas de souci quand quelque chose me marquera je mettrai une petite note.

en tout cas mieux vaut ne pas être trop allergique à ce genre de style et aimé israel pour lire ce livre

bon j'ai retenu une phrase dans tout ça "la danse est poésie générale de l'action" ça me parle bien vu mon gout pour la poésie.

A propos de livres ..

Connaissez vous des livres de danse, si possible flamenco , avec de belles illustrations ..

J'en ai feuilleté quelques uns dans de grandes librairies ...

j'ai quelques titres comme :

-Compas Flamenco de Michel Dieuzaide

- EL BAILE FLAMENCO (ANGEL ALVAREZ)

Bonjour Amenco,
Voici la liste des livres que j'ai sur le flamenco :

"Carmen's dance" de Tina Deiinger et Gerhard Jaugstetter uniquement composé de magnifiques photos en noir et blanc (www.earbooks.net)

"Flamenco Attitudes" de Gabriel Sandoval. Il y a des photos superbes aussi et des tas d'explications sur les différents palos, l'évolution du flamenco, des traductions de letras, des citations,...

Voilà,
Serena

bon j'ai enfin fini, le danseur des solitudes la semaine dernière.

donc je n'ai finalement pas pris de notes, enfin presque pas, parcequec'était compliquéde ne prendre qu'un passage, et je me voyais mal faire un rapport complet du livre dans le sens ou c'est un livre très subjectif, malgré le fait qu'il ait parlé avec israel galvan et nous dit de temps à autre ce que dit israel sur sa danse, le reste c'est spéculation et ressentit personel.
ce qui m'a le plus dérangé c'est qu'on en vient vite à parlé tauromachie, ce qui parait assez naturle quand il s'agit du spectacle "arenas" mais vient vite un moment ou j'ai eu l'impression de lire un livre sur la corrida et l'histoire des torero célèbre et là j'me dis bah... dommage.
apparement c'est un bout d'un ouvrage plus conséquent en route donc disons que j'espere la suite plus axés sur la danse.

je le relirai si c'était à refaire parceque c'était sympatique, mais bon je m'attendais à quelque chose de plus.. journalistique on va dire.



sinon je n'avais pas vu ton dernier message amenco, donc j'ajoute qu'il y a aussi le livre duende flamenco

Auteur : Christian Delacampagne

Illustrateur : Photographies d'Ariane Delacampagne

Editeur : l'Archange Minotaure, Apt, France

Prix : 45.00 €

et j'ai commencé le cante jondo de pierre le franc


LE CANTE JONDO - Le Territoire, Le Probleme Des Origines, Les Repertoires + Cd

* Auteur(s) : Jean-Yves Bosseur, Dominique Salini, Pierre Lefranc
* Éditeur : P.F.L.S. Nice
* Genre : SOCIOLOGIE - ANTHROPOLOGIE





je vous met un passage de la 4eme de couv aussi:

Citation :

la présente étude apporte la première cartographie de l'ensemble de cette tradition dans ses cadres géographique, historique, social, et humain, ainsi que les premiers inventaires détaillés et situés dans leur contextes des trois répertoires qui la constituent: les tonas, les siguiriyas, et les soleares. la descriptions des chants s'appuie en permanence sur une perception du milieu d'origine. le domaine du cante jondo, que falla et garcia lorca avaient aperçu mais non atteint, est ainsi rendu accessible au public et aux musicologues et ethnomusicologues. le problème des origines, en partie liées à la traditions musulmanes, mais aussi au rituel privé des noces gitanes, est également examiné, et illustré par un cd joint au livre.

Merci Serena et Dsough pour vos conseils … en fait je prépare et peaufine déjà mon cadeau de Noël pour cette année .. çà changera des chaussettes noires ( voir « la courbe mauve ») .

Merci pour tes impressions « à chaud » , Dsough sur le « danseur des solitudes » ... pas facile à résumer donc ! c’est assez normal ! .. et puis si tu dis qu’il y aura une suite « plus danse » alors attendons … l’intérêt que je vois tout de même c’est que c’est un homme qui écrit sur ….« un danseur » .. enfin bref . !!!.

Par contre avec « le cante jondo » tu ré attaques et remontes aux sources du flamenco ( n’oublie pas qu’au bout il y a toujours notre ADN qui, d’ailleurs, est organisée « en couple » et qui est composée de 4 bases « organiques » comme nos 4 couplets … on serait donc programmé …. Ah AH HAAAA ! tout s’explique … ) .. .. c’est peut être un livre qu’a ( ou va) parcourir Chiquillo ?? dès qu’il aura réussi à s’échapper d’un certain endroit où nul n’ose s’aventurer !!

Tu as lu Ana Gavalda D. ou d. ?

eu c'est moi D? (si oui b non je n'ai rien lu d'elle je n'ai pas encore été happé par un de ses bouquins.)

en attendant, j'en profite pour dire que le livre "le cante jondo" que j'ai présenté en haut est une tuerie franchement, c'est exactement ce que je cherchais, et tout l'inverse du bouquin sur israel galvan.

on apprends quelque chose à chaque page et si l'auteur à un petit doute il le dit et le répète mais ça arrive rarement le reste du temps ce sont des faits.
(quand je dis on apprends quelquechose à chaque page évidement ça dépend des personnes et de leur connaissance des choses!)

il nous explique la structure du chant, la décompose, après l'avoir situé historiquement et géographiquement, c'est vraiment complet j'vous le conseil vivement!

J'allais justement te demander où tu en étais de ce "Canté Rondo" .. à propos El chiquillo a t il déjà goûté à ce livre ??

Sans avoir lu le livre sur Israël (ni l'autre d'ailleurs) , je pense que l'angle d'attaque des 2 auteurs n'est pas le même .

Le premier monte dans les étages d'une maison qui sommeille au bord d'arcades de pierre.Il ouvre de temps en temps une fenêtre en silence et observe des hommes oiseaux dansant sous un ciel rouge et bleu au dessus des sables lourds et brûlants.

L'autre descend à la cave , prend sa lampe de poche , fouille , observe des dessins , les traces des écrits qui restent encore visibles sur les parois humides.Il écoute les bruits du sol et le craquement des poutres de bois qui s'imbibent de l'obscurité, à l'abri d'un jet de lumière. Il analyse , classe , compare , catégorise, donne des références, fait des hypothèses, il essaie de trouver des vérités qui valident ces hypothèses . Il parle de choses concrètes qui semblent structurées. Il arrive à lier ces différentes choses et à la fin de chaque paragraphe il fait la synthèse de ce qu'il a écrit pour mieux préparer le lecteur au chapître suivant ...

Bonjour Dsouhg,
Comment se procurer le livre dont tu parles "le Cante Jondo" ?
L'as tu trouvé en librairie ?
Mon rêve, c'est de trouver un vieux prof qui m'enseigne tout ce qu'il faut savoir.
En attendant, ce livre pourrait me plaire...
Merci,
Serena

amenco a écrit:

J'allais justement te demander où tu en étais de ce "Canté Rondo" .. à propos El chiquillo a t il déjà goûté à ce livre ??

Bein justement non Amenco, je n'y ai pas goûté. Bien que ce livre paraisse intéressant il a été écrit par des Français, je n'ai rien contre la nationalité des auteurs (j'ai la même nationalité ), mais je ne pense pas qu'un livre sur le Flamenco écrit par des personnes baignant dans une autre mentalité, avec pour barrière une autre langue et une autre culture, puisse réellement expliquer ou du moins traiter avec fidélité ce qu'est le Flamenco.

Je suis sûr que cet ouvrage est très bien fait et j'y apprendrai certainement des choses, mais tout ce qui est écrit par des auteurs non Espagnols ou tout ce qui a été traduit de l'Espagnol est bien souvent une mine d'infos avec des erreurs ou des déformations : je préfère m'en éloigner et lire des oeuvres ou des écrits directement rédigés en Espagnol de la mains d'auteurs eux-mêmes Espagnols.

Autre danger que je souhaite évoquer pour lire des oeuvres de Flamencologie ou explicant le Flamenco, il faut toujours garder un oeil très critiques. Beaucoup d'études sont sources de controverses et il y a bien plus d'hypothèses que de certitudes. Le Flamenco ayant été longuement transmis par tradition orale, celui-ci est truffé d'oublis, de points d'ombres, de mystères, et de fausses anecdotes. Avant de vous attaquer à de pareils ouvrages, ayez des connaissances solides avant de vous embarquer vers parfois des histoires à dormir debout que vous pourriez avaler.

serena a écrit:

Mon rêve, c'est de trouver un vieux prof...

Tu préfères pas les plus jeunes serena???

Chiquillo,
C'est mon côté Heidi qui a parlé...
Quand je dis "vieux prof", c'est plutôt un prof qui sait par où te faire passer pour te faire comprendre l'essentiel, parce qu'il a une longue expérience des élèves.
Mais si le prof est jeune, qu'il sait me guider, qu'il porte ou non un costume en velours... pourquoi pas ?!?

amenco a écrit:

fait des hypothèses, il essaie de trouver des vérités qui valident ces hypothèses .

en fait non il piste des faits et essaient de les faire apparaitre clairement.

serena a écrit:

Bonjour Dsouhg,
Comment se procurer le livre dont tu parles "le Cante Jondo" ?

je l'ai acheté au spectacle de rocio molina au festival de nimes, mais tu peux l'acheter par internet, je vais regarder si je te trouve le lien aujourd'hui.

El Chiquillo a écrit:

mais je ne pense pas qu'un livre sur le Flamenco écrit par des personnes baignant dans une autre mentalité, avec pour barrière une autre langue et une autre culture, puisse réellement expliquer ou du moins traiter avec fidélité ce qu'est le Flamenco.

en fait il n'as pas écrit ça depuis chez lui, en écoutant des cd et en lisant des bouquins français. il baignait dans la culture andalouse, il était en contact direct avec de grands connaisseurs gitans ou andalou issue des grandes familles ou non, il a été écouter des chants en direct, son livre est du à une collaboration quoi...

sur le forum d'alhambra

Citation :

Universitaire et angliciste, Pierre Lefranc est entré dans le domaine du Flamenco au milieu des années 1950. Une chance exceptionnelle lui a permis, ainsi qu'à sa femme, d'être accueilli dans un certain nombre de milieux gitans où le Cante était une culture privée au sud de Séville, au début des années 1960. Près de deux heures d'extraits d'enregistrements réalisés alors, à portes fermées, ont été récemment publiées à Séville dans un grand ensemble intitulé Historia del Flamenco. L' étude intitulée 'Le Cante jondo, le territoire, le problème des origines , les répertoires' a été rédigée à l'issue de deux conférences que Pierre Lefranc a données au Collège de France, en décembre 1995. Cette étude représente l'aboutissement de décennies de familiarité avec les chants et leurs arrière-plans gitans.on peut lire ça:

sur apalo seco:

Citation :

Extraits de presse :

La passion pour le cante et la rigueur universitaire se donnent la main pour composer un très beau livre, indispensable à tous les amateurs de Flamenco.
Bernard Leblon, Études Tsiganes, 1998

Ce livre est appelé à devenir une lecture obligée aussi bien, en raison de son agrément, pour l’amateur peu porté à l’étude que, en raison de sa rigueur, pour le chercheur.
Ramón Soler Díaz, Candil, 2000

…indispensable dans la bibliothèque de tout bon aficionado et dan celle de toute personne désireuse de s’informer.
Bernard Leblon, El Olivo, 2000

…la seconde partie analyse les répertoires des tonás, siguiriyas, et soleares. C’est un excellent guide, bien expliqué et complet.
Eugenio Cobo, La Serneta, 2001

…un livre magnifique.
Revista de Flamencología, 2001

voici un livre qui retrasse la vie de Camaron écrit par sa veuve la chispa de Camaron.


LA CHISPA DE CAMARÓN
“LA VERDADERA HISTORIA DEL MITO CONTADA POR SU VIUDA”

El Corral de la Morería acoge la presentación de la única biografía oficial del mito del flamenco, escrita por su viuda, Dolores Montoya y el periodista Alfonso Rodríguez.
El libro incluye un CD de un concierto inédito de Camarón e imágenes extraídas del álbum familiar que muestran al Camarón nunca visto.
“La Chispa de Camarón” recoge, por primera vez, declaraciones de Marcelo Camus, el psiquiatra que trató a José Monge Cruz.


Madrid, 26 de noviembre de 2008.- La figura de José Monge Cruz no tenía nada que ver con el genio, con el mito que todos conocimos. “La chispa de Camarón. La verdadera historia del mito contada por su viuda” es la única biografía oficial que ofrece, por primera vez, ese lado íntimo del artista, ese lado oculto al público que nos muestra el Camarón hijo, hermano, amigo, marido, compañero.

Su viuda, Dolores Montoya “La Chispa” narra con la ayuda del periodista Alfonso Rodríguez y con los recuerdos de sus amigos más allegados y de los hermanos del genio, una historia ilustrada con el, hasta hoy, polvoriento e inédito álbum de fotos de la familia. La Chispa nos guiará por la excitante vida del cantaor de la Isla de San Fernando, desde sus abuelos hasta sus hijos, un recorrido fiel en el que glosará algunos de los episodios más importantes de la vida de su marido. Asimismo, Raimundo Amador, Kiko Veneno, Lolita, Niña Pastori o Blanca del Rey desgranan a través de sus testimonios la auténtica personalidad del artista y cuentan los momentos que compartieron con él.

La obra “La chispa de Camarón” se acompaña, también, de una reproducción de un concierto inédito de Camarón, un documento sonoro donde se han respetado los murmullos, los comentarios del público, el ambiente que se vivió en aquel concierto de verano de 1988, noche que ha quedado en la memoria de los partidarios y paisanos de Camarón de la Isla.

Con esta grabación no se pretende añadir un disco más a la lista de vinilos y compactos que hay en el mercado perfectamente remasterizados de José Monge Cruz. La idea es trasladar al lector a las noches flamencas de la Isla de Camarón donde José le cantaba a su público, a la gente de su barrio marinero que veintiséis años antes le aplaudían por retarse en el mismo sitio con el Príncipe Gitano.

Rubio y menudo... como un camarón

Este libro nos acerca a la infancia de José y a su primera gran pasión: ser torero. Afición a la que sólo le pudo hacer sombra la música, y el arte que aprendió de aquellos que le rodeaban: los cantes de su padre en la herrería o las ocasiones en las que su madre, Juana Cruz, reunía en su casa a los grandes del flamenco de la época como Caracol, Pepe Pinto o Lola Flores deseosos de escuchar “la música que tenía en la garganta”.

José todavía era muy joven cuando su tío Joseico le dijo un día “José, eres rubio y menuo... como un camarón”. Hasta ese momento se le conocía como Pijote Chico, porque se parecía mucho a su hermano Jesús a quien denominaban así, pero Camarón fue el nombre que le marcó toda su vida y más allá de su muerte.

La primera actuación en público de Camarón fue en 1962, en el colegio de La Salle, en San Fernando. Poco después la Venta de Vargas, mítico restaurante de la Isla, fue uno de los lugares donde creció como artista. Fueron los años en los que Picasso, Antonio Ordóñez, Curro Romero y un largo etcétera tuvieron el privilegio de ver cómo se forjaba el cantaor más grande que ha dado la historia.

Con 16 años Camarón se presentó al Festival de Cante Jondo Antonio de Mairena, en Mairena de Alcor, el concurso flamenco más importante de España y, como no podía ser de otra forma, lo ganó. Madrid tuvo que esperar dos años más para ver sus actuaciones con Dolores Vargas “La Terremoto” y en el tablao Torres Bermejas, trampolín en el que el artista consolidó su fama.

Pronto llegaron los primeros discos y también su unión con Paco de Lucía, al que consideraba como su hermano. Cuando deciden iniciar su carrera profesional por separado, Camarón colabora con otros grandes como Tomatito, Raimundo Amador o Kiko Veneno, con quien grabó “La leyenda del tiempo”, un disco que revolucionó el concepto del flamenco y levantó muchas ampollas en aquella época entre las corrientes más puristas.

La chispa de Camarón

Camarón ya era una artista consagrado cuando conoce a Dolores Montoya, “La Chispa”. Se casan siendo ella muy joven, con apenas 16 años. José era un amante de lo niños, y deseaba tener una familia numerosa, como en la que él había crecido. Fruto de esta relación nacieron Luis, Gema, Rocío y José. La Chispa recuerda la importancia que para él tenía la familia: “A él sólo le apetecía estar con su familia. No quería saber nada de prensa, ni de recepciones, ni de fama, ni de prestigio”.

“La chispa de Camarón” recoge, por primera vez declaraciones de Marcelo Camus, el psiquiatra que trató a José. Habla de un hombre marcado por el clasismo social, una persona introvertida, recluida e insegura. “Le daba mucho miedo el fracaso en todos los ámbitos de la vida: por esto huía de la gente, porque no quería ser juzgado”. Camus también desmitifica el Camarón drogadicto, y asegura que “la auténtica adicción de Camarón se llamaba nicotina”.

Cuando Camarón estaba grabando “Potro de rabia y miel” le diagnosticaron un cáncer de pulmón. “El 2 de julio de 1992, a las siete menos cuarto de la mañana, José moría en el hospital Germans y Trías”. Moría la persona, pero en ese momento comenzaba la leyenda del mito.





source:de flamenco.com

http://www.deflamenco.com/noticias/verArticulo.jsp?codigo=FLA%7C2611

Et bien grâce à toi Carmen je connais l'emplacement de la rubrique 'livres'.
Sauf que les miens parlent de l'espagne pas forcément de la danse, des sevillanes ou du flamenco...
mais bon, je viendrais éventuellement par ici en parler, de mes lectures.
Bises

je viens de surfer sur les boutiques en ligne car je veux absolument acheter le livre sur la biographie de camaron mais je n'ai rien trouver.

il y a aucune date de sortie du livre.

hola amigas et visto lo ke hablais de libros flamencos olee carmen los libros de camaron jose son unicos non sabe la gente el previlegio el dios del cante i quien mejor ke un gitano para hablar flamenco i non digo eso porque yo soygitana para nuestro pueblo fue una grande perdida lo veneramos i yo creo ke para todos flamencos buenos yo et tenido la suerte de cononcer a jose camaron personalmete todas las calidades en todo bueno luego libros ke no sean hechos por metalidades flamencas lo siento pero lo ke dicen libros i israrael galvan por dios quel flamenco es arte i duende i respeto me drias farruquito carmen amya manuela carasco entre otros buenoamigos un beso craciascarmen te kamelo